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Ces 10 défauts que vous pouvez avouer sans ruiner votre entretien

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Vous redoutez la question sur vos défauts en entretien ? Vous n’êtes pas seul. C’est l’un des moments où tout peut basculer, en bien comme en mal. La bonne nouvelle : certains défauts peuvent jouer en votre faveur, si vous savez les présenter. Dans cet article, on vous montre lesquels choisir — et surtout comment les tourner à votre avantage sans mentir ni vous saboter.

Pourquoi admettre ses défauts en entretien est important

Lors d’un entretien d’embauche, on veut souvent montrer le meilleur de soi. C’est normal. Mais cacher ses défauts ou mentir peut vite se retourner contre vous. Les recruteurs ne cherchent pas des robots. Ils veulent des humains, capables de reconnaître leurs limites et de progresser.

Montrer que vous vous connaissez

Admettre un défaut, c’est déjà faire preuve d’autocritique. Et ça, c’est une qualité. Cela montre que vous avez pris du recul sur vous-même. Que vous êtes capable d’analyser votre comportement. Et surtout, que vous êtes prêt à évoluer.

Par exemple, dire : « Je suis parfois un peu perfectionniste, ce qui me pousse à passer trop de temps sur certaines tâches », montre que vous savez comment votre défaut agit sur votre gestion du temps.

Montrer que vous savez progresser

Un défaut, ce n’est pas figé. Ce qui compte, c’est ce que vous en faites. Si vous expliquez comment vous travaillez dessus, vous envoyez un signal fort. Vous montrez que vous êtes dans une démarche de développement personnel.

Par exemple :

  • « J’ai tendance à être un peu impatient, mais j’ai appris à mieux gérer mes attentes en fixant des objectifs clairs. »
  • « J’avais du mal à déléguer, mais aujourd’hui je fais plus confiance à mon équipe. »

Ce type de réponse montre que vous avez de la résilience et que vous savez rebondir.

Créer une relation honnête avec le recruteur

Un entretien, c’est aussi une question de communication. Si vous êtes honnête, vous créez un climat de confiance. Le recruteur se dit : « Cette personne est sincère. Elle ne cherche pas à me vendre du rêve. »

Et c’est souvent cette transparence qui fait la différence. Parce qu’un bon recruteur sait que personne n’est parfait. Ce qu’il veut, c’est quelqu’un qui sait où il en est, et qui peut s’adapter.

Éviter les réponses clichés

Dire « je suis trop perfectionniste » sans explication, c’est vu et revu. Le recruteur ne sera pas dupe. Il veut du concret. Il veut comprendre comment ce défaut vous impacte, et ce que vous mettez en place pour y remédier.

Par exemple :

  • Pas : « Je suis trop exigeant. »
  • Mais : « Je suis exigeant avec moi-même, ce qui peut parfois ralentir mon travail. J’apprends à mieux prioriser mes tâches pour avancer plus efficacement. »

Se démarquer des autres candidats

Beaucoup de candidats donnent des réponses trop lisses. Trop parfaites. En montrant vos vrais défauts (avec précision), vous sortez du lot. Vous montrez que vous avez du dynamisme, de la maturité et que vous comprenez les attentes du poste.

Un bon exemple : « J’ai longtemps eu du mal avec la prise d’initiative, surtout dans des environnements nouveaux. Mais j’ai travaillé là-dessus en me lançant sur des projets transverses. »

Mettre en valeur des qualités cachées

Certains défauts peuvent en réalité cacher des forces. Il suffit de bien les présenter. C’est là que votre créativité entre en jeu.

Défaut Ce que ça peut révéler

 

Timidité Bonne capacité d’écoute, empathie
Procrastination Besoin de pression pour performer, adaptabilité
Manque de flexibilité Rigueur, sens de l’organisation

Le tout, c’est de rester sincère. Et de montrer que vous avez compris comment ce défaut agit dans votre travail. C’est cette prise de conscience qui intéresse le recruteur.

Comment choisir les défauts à avouer

Sélectionner des défauts acceptables

Lors d’un entretien d’embauche, on vous demandera souvent vos défauts. Ce n’est pas un piège. C’est une façon de tester votre communication, votre honnêteté et votre capacité à prendre du recul. Il faut donc choisir des défauts qui montrent que vous vous connaissez bien, sans vous tirer une balle dans le pied.

Un bon défaut à avouer est un défaut que vous contrôlez, ou sur lequel vous travaillez. Il doit aussi avoir un lien avec le poste, sans nuire à vos compétences clés. Par exemple, dire que vous êtes parfois trop dans le détail peut être acceptable si vous postulez dans un métier qui demande de la précision.

Voici quelques exemples de défauts acceptables :

  • Perfectionnisme : vous aimez que tout soit bien fait, mais vous apprenez à lâcher prise quand c’est nécessaire.
  • Impatience : vous aimez que les choses avancent vite, mais vous travaillez votre flexibilité.
  • Timidité : vous êtes réservé au début, mais vous avez développé vos compétences interpersonnelles avec le temps.
  • Autocritique : vous vous remettez souvent en question, mais cela vous pousse à progresser.
  • Difficulté à déléguer : vous aimez garder le contrôle, mais vous apprenez à faire confiance.

Ce type de défaut montre que vous êtes conscient de vos limites. Il peut même souligner une qualité cachée : rigueur, motivation, sens du détail, etc. L’important, c’est de montrer que vous avez pris du recul et que vous savez vous améliorer.

Éviter les défauts rédhibitoires

Certains défauts sont à éviter. Ils peuvent donner une mauvaise image ou faire douter de votre capacité à occuper le poste. Si vous dites que vous avez du mal avec la gestion du temps ou que vous procrastinez sans solution, cela peut inquiéter un recruteur.

Voici quelques défauts à éviter absolument :

  • Manque d’organisation : surtout si le poste demande de la rigueur ou de la gestion.
  • Procrastination : remettre les choses au lendemain peut être un vrai frein, sauf si vous expliquez comment vous y remédiez.
  • Manque de motivation : cela peut être interprété comme un désintérêt pour le poste.
  • Problèmes de communication : si vous avez du mal à échanger avec les autres, cela peut nuire à votre leadership ou au travail en équipe.
  • Manque de flexibilité : dans un environnement qui change vite, c’est un défaut mal vu.

Évitez aussi les défauts trop vagues ou clichés, comme “je suis trop perfectionniste” sans explication. Ou ceux qui ressemblent à des qualités déguisées sans vrai fond. Il faut que le défaut soit crédible, sincère, et que vous montriez que vous avez pris des initiatives pour le gérer.

En résumé : choisissez un défaut que vous comprenez, que vous pouvez expliquer, et surtout que vous avez commencé à corriger. C’est ça que les recruteurs veulent entendre.

Les 10 défauts que vous pouvez mentionner sans compromettre vos chances

1. Le perfectionnisme

Dire que vous êtes perfectionniste peut passer si vous expliquez que vous apprenez à lâcher prise. Par exemple : « J’ai tendance à vouloir que tout soit parfait, mais j’apprends à prioriser et à mieux gérer mon temps pour être plus efficace. »

2. L’impatience

Ce défaut peut montrer que vous aimez quand les choses avancent. Dites que vous travaillez sur votre adaptabilité et que vous apprenez à respecter le rythme de chacun. Cela montre une bonne communication et une volonté de progresser.

3. La timidité

Être timide ne veut pas dire être inefficace. Vous pouvez dire que vous êtes réservé au début, mais que vous êtes à l’aise une fois intégré à l’équipe. Cela peut aussi souligner votre capacité d’écoute et votre sens de l’observation.

4. L’autocritique

Être dur avec soi-même peut montrer une envie de s’améliorer. Vous pouvez dire : « Je suis parfois trop critique envers mon travail, mais j’apprends à reconnaître mes réussites. » Cela met en avant votre résilience et votre motivation.

5. La difficulté à déléguer

Vous pouvez dire que vous aimez que les choses soient bien faites, mais que vous apprenez à faire confiance aux autres. Cela montre que vous développez votre leadership et votre sens de la délégation.

6. Le stress dans les situations nouvelles

Le stress peut être vu comme une réaction normale face à l’inconnu. Vous pouvez expliquer que vous gérez mieux votre stress en préparant en amont et en prenant du recul. Cela montre votre gestion du temps et votre organisation.

7. La procrastination

Avouer que vous remettez parfois à plus tard certaines tâches peut être acceptable si vous montrez que vous avez mis en place des méthodes pour y remédier :

  • Utilisation de to-do lists
  • Découpage des tâches en petites étapes
  • Blocage de temps dans l’agenda

Ces solutions montrent votre sens de l’initiative et votre adaptabilité.

8. Le manque de confiance en soi

Ce défaut peut être perçu positivement si vous montrez que vous sortez de votre zone de confort. Par exemple : « Je doute parfois de mes idées, mais je travaille à les exprimer plus clairement en réunion. » Cela met en avant vos efforts en communication.

9. Trop d’indépendance

Dire que vous aimez travailler seul peut être vu comme un atout si vous montrez que vous savez aussi collaborer. Vous pouvez dire : « J’ai tendance à vouloir avancer seul, mais j’apprends à m’appuyer sur les autres pour gagner en efficacité. »

10. Le manque de flexibilité

Si vous aimez les routines, expliquez que vous apprenez à mieux gérer les imprévus. Par exemple : « J’aime planifier mes journées, mais je m’adapte de mieux en mieux aux changements de dernière minute. » Cela montre votre effort d’adaptabilité et de gestion.

Astuces pour présenter vos défauts de manière constructive

En entretien d’embauche, parler de ses défauts peut sembler risqué. Mais bien présenté, un défaut peut devenir une force. L’idée, c’est de montrer que vous vous connaissez, que vous avez de l’autocritique et que vous travaillez dessus.

1. Choisissez des défauts « acceptables »

Certains défauts sont plus faciles à entendre pour un recruteur. Par exemple :

  • Perfectionnisme : peut montrer votre souci du détail
  • Impatience : peut refléter votre envie de résultats rapides
  • Timidité : peut souligner votre capacité d’écoute

Évitez les défauts trop lourds comme « je suis paresseux » ou « je ne supporte pas l’autorité ». Ils peuvent bloquer la sélection.

2. Illustrez avec un exemple concret

Ne vous contentez pas de dire « je suis perfectionniste ». Expliquez comment ça se manifeste et ce que vous avez mis en place pour le gérer. Exemple :

« J’avais tendance à passer trop de temps à peaufiner des détails. J’ai appris à mieux prioriser mes tâches et à respecter les délais. Aujourd’hui, je garde la précision là où c’est important, sans perdre de temps. »

3. Montrez que vous progressez

Le recruteur veut voir que vous êtes en mouvement. Que vous apprenez. Parlez des outils ou méthodes que vous utilisez pour avancer. Par exemple :

  • Utiliser un agenda pour améliorer sa gestion du temps
  • Prendre la parole en réunion pour travailler sa communication
  • Accepter de déléguer pour mieux gérer son leadership

4. Adaptez vos défauts au poste visé

Un défaut peut être plus ou moins gênant selon le poste. Si vous postulez à un poste créatif, dire que vous êtes un peu désorganisé peut passer. Mais pas pour un poste en organisation ou en finance.

Posez-vous la question : est-ce que ce défaut peut gêner ma mission ? Si oui, trouvez-en un autre.

5. Évitez les défauts déguisés en qualité

Les recruteurs connaissent les classiques : « je suis trop perfectionniste », « je travaille trop ». Ça sonne faux. Soyez honnête. Par exemple :

« J’avais du mal à dire non. Je prenais trop de tâches. J’ai appris à mieux évaluer mes limites et à poser un cadre clair. Ça m’aide à mieux gérer mon stress et mes priorités. »

6. Préparez-vous à en parler avec naturel

Entraînez-vous à parler de vos défauts à voix haute. Pas besoin de réciter un texte. Soyez simple, clair, direct. Montrez que vous avez de la résilience et que vous savez vous remettre en question.

Le ton compte autant que les mots. Si vous assumez ce que vous dites, le recruteur le sentira.

7. Mettez en avant ce que vous avez appris

Chaque défaut peut être une leçon. Montrez que vous en avez tiré quelque chose. Par exemple :

« J’étais très réservé. Mais j’ai compris que pour évoluer, je devais sortir de ma zone de confort. J’ai pris des initiatives, participé à des projets transverses. Aujourd’hui, je suis plus à l’aise dans les échanges. »

Ça montre votre adaptabilité et votre envie de progresser.

Les erreurs à éviter lorsqu’on évoque ses défauts

Parler de ses défauts en entretien d’embauche n’est pas simple. C’est une question piégeuse. Mal gérée, elle peut saboter votre candidature. Bien préparée, elle montre votre résilience et votre capacité à vous remettre en question.

1. Dire qu’on n’a pas de défauts

C’est la pire réponse possible. Personne n’est parfait. Dire qu’on n’a pas de défauts montre un manque d’autocritique ou un excès de confiance. Les recruteurs cherchent des gens honnêtes, pas des robots.

2. Choisir un défaut trop grave

Évitez les défauts qui remettent en cause votre capacité à faire le travail. Par exemple :

  • Dire qu’on a du mal avec la gestion du temps pour un poste de chef de projet
  • Avouer un manque de communication pour un poste en relation client

Ces défauts peuvent inquiéter. Choisissez des défauts réels, mais qui ne bloquent pas votre performance.

3. Détourner la question avec un faux défaut

Dire « je suis trop perfectionniste » ou « je travaille trop » est vu comme une esquive. Ces réponses sont trop entendues. Elles manquent de sincérité. Préférez un défaut que vous avez vraiment identifié et que vous travaillez à améliorer.

4. Ne pas montrer d’évolution

Un défaut sans plan d’action, c’est un problème. Le recruteur veut voir que vous avez pris des initiatives pour progresser. Par exemple :

  • Si vous êtes timide, expliquez comment vous avez pris la parole en réunion pour sortir de votre zone de confort
  • Si vous avez tendance à la procrastination, montrez comment vous utilisez des outils d’organisation pour mieux planifier

5. Être trop vague

Dire simplement « je suis parfois impatient » ne suffit pas. Il faut illustrer. Donnez un exemple concret. Expliquez comment cela se manifeste et ce que vous faites pour y remédier. Cela montre votre adaptabilité.

6. Trop insister sur ses défauts

Ne passez pas trop de temps sur cette question. L’idée n’est pas de vous auto-saboter. Présentez un ou deux défauts, montrez que vous en êtes conscient, puis orientez la discussion vers vos motivations et vos points forts.

7. Oublier le lien avec le poste

Un défaut peut être anodin dans un contexte, mais problématique dans un autre. Par exemple :

Défaut Impact selon le poste

 

Manque de flexibilité Acceptable pour un poste très structuré, risqué pour un poste en startup
Difficulté à déléguer Moins gênant en junior, problématique en leadership

Réfléchissez toujours à l’impact de votre défaut sur le poste visé.

8. Oublier le ton

Restez naturel. Ne dramatisez pas. Montrez que vous êtes à l’aise avec vos limites. C’est un signe de maturité et de bonne communication.

S’entraîner à aborder ses défauts en entretien

Parler de ses défauts en entretien d’embauche peut faire peur. Mais avec un peu de préparation, ça devient une vraie force. Il ne s’agit pas de se dévaloriser, mais de montrer qu’on se connaît bien et qu’on sait progresser.

Préparer ses réponses à l’avance

La pire chose à faire, c’est d’improviser. Préparez 2 ou 3 défauts que vous pouvez expliquer sans vous tirer une balle dans le pied. Choisissez des défauts qui n’empêchent pas de faire le travail, ou qui peuvent même être vus comme des qualités dans certains contextes.

Par exemple :

  • Perfectionnisme : peut ralentir un peu, mais garantit un travail très précis.
  • Timidité : rend discret, mais favorise l’écoute et la communication calme.
  • Procrastination : un défaut si mal géré, mais peut être compensé par une bonne organisation.

Préparez aussi une anecdote courte pour illustrer chaque défaut. Ça rend votre réponse plus vivante et crédible.

Utiliser la méthode « défaut + solution »

Quand vous parlez d’un défaut, montrez que vous en êtes conscient. Et surtout, expliquez ce que vous faites pour y remédier. C’est là que vous montrez votre résilience et votre capacité à évoluer.

Exemple :

« J’ai tendance à être un peu impatient, surtout quand les choses n’avancent pas. Mais j’ai appris à mieux gérer ça en travaillant sur ma gestion du temps et en priorisant les tâches. »

Cette approche montre que vous avez de l’initiative et que vous ne restez pas bloqué dans vos travers.

S’entraîner à voix haute

Lire ses réponses dans sa tête, c’est bien. Les dire à voix haute, c’est mieux. Ça permet de fluidifier le discours et de repérer ce qui sonne faux ou maladroit. Entraînez-vous devant un miroir ou avec un ami. Vous pouvez aussi vous enregistrer et vous réécouter.

But : que votre réponse paraisse naturelle, sans être robotique. Vous devez rester vous-même, mais avec un discours clair et structuré.

Adapter ses défauts au poste visé

Un défaut peut être acceptable dans un poste, mais bloquant dans un autre. Il faut faire attention à ça. Si vous postulez pour un poste de gestion de projet, évitez de dire que vous avez du mal avec la gestion du temps. Si vous visez un rôle de leadership, ne parlez pas d’un manque de dynamisme.

Voici un tableau simple pour vous aider :

Poste visé Défauts à éviter Défauts acceptables

 

Chef de projet Désorganisation, procrastination Perfectionnisme, impatience
Commercial Timidité, manque d’initiative Autocritique, besoin de feedback
Développeur Manque de précision Introversion, perfectionnisme

Ce tableau n’est pas une règle absolue, mais il donne une bonne idée de ce qui peut passer ou non selon le poste.

Garder un ton positif

Quand vous parlez de vos défauts, évitez les mots trop négatifs. Ne dites pas « je suis nul en communication », dites plutôt « j’ai longtemps été réservé, mais j’ai travaillé ma communication en prenant la parole en réunion ».

Vous devez montrer que vous êtes dans une démarche d’amélioration, pas dans l’auto-flagellation. C’est ça qui fait la différence.

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